En quoi consiste le métier de traducteur ?

Médias, littérature, marketing, administration, justice… Dans tous les domaines, il existe des traducteurs qui s’assurent que chaque message soit lu, entendu et compris par le plus grand nombre.

Le métier de traducteur/traductrice est donc un métier complexe car il est exigeant et multiple. De nombreuses qualités et compétences sont exigées pour réussir et je vais vous en donner un aperçu dans cet article !

Dans cet article, je vous présente le métier de traducteur à travers 5 questions :

Comment devient-on traducteur ou traductrice ?

Savoir et aimer manipuler au moins une langue étrangère est essentiel pour accéder à ce métier, mais vous vous en doutez, cela ne suffit pas ! Traduire est un métier de spécialiste qui nécessite une grande culture générale et une solide formation.

Celle-ci se fait le plus souvent dans une école qui permet d’acquérir les compétences techniques essentielles au métier (expertise linguistique, compétences en gestion de projet, maîtrise de la bureautique et des logiciels métier…).

Plusieurs grandes écoles forment au métier de traducteur et d’interprète en France. Les plus fameuses sont l’ESIT (Ecole Supérieure d’interprètes et de traducteurs) et l’ISIT (Institut de management et de communication interculturels), à Paris, mais il existe aussi des écoles à Lyon, Strasbourg et Angers, ainsi que plusieurs Masters spécialisés dans la traduction dans les universités. 

Quel est le quotidien du professionnel de la traduction ?

Le traducteur est la plupart du temps un indépendant qui travaille pour des clients directs ou pour des agences de traduction, qui sont un intermédiaire entre les entreprises clientes et le traducteur freelance. 

Le traducteur reçoit alors des propositions de missions qu’il pourra effectuer depuis chez lui, avec ou sans rendez-vous préalable avec le client. Un cahier des charges cadre la mission et lui donne toutes les informations nécessaires à sa réalisation. 

Bien qu’il puisse être amené à se déplacer pour ses clients, le traducteur est donc le plus souvent sédentaire et doit savoir organiser son emploi du temps de manière autonome !

Quelles sont ses missions ?

Le traducteur a le plus souvent pour rôle de fournir une traduction écrite précise, claire et fidèle au texte d’origine, qu’il s’agisse d’un texte technique  (notice d’utilisation, contrat professionnel), juridique, administratif ou bien touristique par exemple. On attend de lui rigueur et précision. Le traducteur effectue alors de nombreuses recherches afin de maîtriser le sujet à traiter, quel que soit son niveau de complexité.

Pour les textes liés au domaine artistique (littérature, poésie, théâtre, cinéma…), on attend aussi de lui ce que l’on nomme « transcréation« .

Kézako ? Ce mot-valise (translation + creation) désigne en fait l’action de « créer » tout en traduisant. Elle permet de respecter les intentions de l’auteur dans la langue originale du texte tout en l’adaptant à la langue de traduction. Un jeu de mot ou un clin d’oeil à une référence culturelle seront ainsi transposés dans la langue visée grâce à une référence nouvelle. 

Qui sont les clients du traducteur ?

Il travaille le plus souvent pour les agences de traduction qui se chargent de la partie commerciale et de la gestion des projet de leurs clients. Elles sélectionnent un ou plusieurs traducteurs indépendants pour la mission de traduction, et ces derniers peuvent alors se concentrer sur ce préfèrent faire : traduire !

Pour autant, rien n’empêche au traducteur ou à la traductrice freelance de travailler avec des clients directs (entreprises privées, organismes ou particuliers), qui apprécieront un accompagnement méthodique et personnalisé pour leur projet.

Selon sa spécialité, le linguiste professionnel peut également travailler avec des maisons d’édition, des vidéastes, des agences de communication, des professionnels du droit, des bureaux d’étude, des revues, des particuliers… Tout un éventail de clients qui montre bien l’importance de notre métier au coeur de la société !

Quelles sont les compétences requises pour devenir traducteur ?

Essayons de résumer ensemble. 

Le traducteur professionnel doit posséder de solides compétences techniques : 

  • Parfaite maîtrise de sa langue maternelle : orthographe, syntaxe, normes typographiques, style et niveaux de langue ;
  • Très bonne connaissance de la ou des langues sources ;
  • Recherche documentaire et terminologique ;
  • Maîtrise de la bureautique : messagerie, transfert et conversion de fichiers, numérisation, logiciels de gestion de contenu (CMS) ;
  • Maîtrise des logiciels d’aide à la traduction (TAO)…

Étant un professionnel indépendant, il doit également posséder certaines aptitudes essentielles à la réussite de son activité en tant qu’entrepreneur : 

  • Gestion de projet ;
  • Culture générale ;
  • Curiosité et ouverture d’esprit ;
  • Relationnel client ;
  • Gestion et comptabilité (devis, facturation) ;
  • Marketing, développement et fidélisation clients…

Exigeant mais passionnant, ce métier est une vocation pour moi. Je mets un point d’honneur à fournir les meilleures prestations à mes clients et à valoriser ce métier auprès de tous ceux que je rencontre. 

J’espère que cet article vous a plu et vous dis à bientôt !

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